Fatima Ezzahra Jbali - « la reconversion de la prison Zaki 1" - vers une détention plus humaine. (TPFE)
Le projet proposé est une alternative
aux prisons traditionnelles du Maroc :
‘’remettre en question toutes les
notions préconçues du mot «prison» et ré-imaginer le gratte-ciel en tant que
pénitencier urbain’’
"Vouloir enfermer et mettre
"hors d'état de nuire" afin de protéger la société, sans questionner
l'après, relève d'une vision à court terme; tout détenu qui entre en prison
sera un jour amené à en sortir. Il est dans l'intérêt de la société qu'il
puisse se réinsérer !"
Le projet met l'accent sur la question
de la réinsertion sociale et son rapport avec l'architecture.
Que ce soit la lumière, la matière, la
couleur ou la forme qui le compose, l'espace qu'on occupe impacte sur notre
comportement et sur notre quotidien... L’objectif est donc de repenser l'espace
carcéral et faire en sorte que la prison, à travers son architecture, fasse
partie du processus de guérison des détenus.
Le projet cherche
à améliorer la question de la réinsertion du détenu dans la société et à lutter
contre les problèmes de récidive. L’un des points essentiels
qui peuvent aider à cette réinsertion, on trouve l’intégration de l’établissement de détention
dans la ville, offrant par la même
occasion aux détenus le contact avec la société et avec leurs proches et de ne
plus se sentir coupé du monde.
des terrains de sports et des unités familiales : maisons d’accueil qui permettraient
aux détenus, ayant un bon comportement, d’accueillir leurs familles dans
un environnement moins traumatisant
La mise en œuvre
d'une nouvelle typologie de centre pénitentiaire qui fusionne de manière
symbiotique les avantages de l’implantation dans la ville et celle à
l’extérieur de la ville : l’établissement vertical ; S’étaler sur un petit site au sein de la ville / plus le terrain
est petit plus il est facile à surveiller / Être un lieu sûr grâce à sa hauteur.
Et si les détenus finançaient leur
prison ?
Adopter
une approche en faveur du développement durable
-dimension économique : encourager
l’échange économique entre la prison et son environnement par le biais de créer
l’ usine et le marché .
-dimension sociale :
l’interaction de la prison avec son entourage, (le
marché qui est destiné à la population libre), dans la mesure où cela permettra
d’aider à la réinsertion des détenus après délibération.
-dimension environnementale : avoir une autonomie
énergétique ; les énergies
renouvelables, à commencer par celle du vent et
celle du soleil.
Récupération des eaux pluviales et gestion des déchets… (volet technique )
Concept :
S’insérer dans un milieu forestier :
« Etudiez la
nature, aimez la nature, restez proche de la nature. Elle ne vous fera jamais
défaut » Frank lloyd wright
Le projet est conçu pour interagir au mieux avec
l’écosystème de la forêt du site. Cette dernière se considère comme l’élément fondamental, pour bénéficier
pleinement de la présence des arbres qui jouent un rôle décisif pour améliorer
la qualité de l’espace en diminuant l’exposition au vent en hiver et en
apportant une ombre rafraîchissante en été.
Le projet est basé sur le concept de « la rue », une vaste
artère de circulation, créant une promenade architecturale au milieu de la
nature. Elle structure l’espace et le divise en deux parties similaires. Ce
concept a évolué vers celui du noyau central ; un lieu de vie (zone de
détention) ouvert sur les différents espaces de la prison.
Favoriser la création de nouveaux membres productifs de
la société par la mise en œuvre d'une nouvelle typologie de centre pénitentiaire
qui fusionne de manière symbiotique le programme d'incarcération et
d'éducation :
Plans :
Perspectives :
Planches :
Video :
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